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Archives départementales du Nord 21/05/2024, 07:24
[Rencontre aux Archives]
"𝐏𝐚𝐫𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐞𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐩𝐨𝐫𝐭𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐒𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐆𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞"
📆Le mardi 28 mai 2024 | 18 h 30
Dans le cadre de la présentation de l’exposition itinérante « Résistance-Répression-Déportation. Femmes de France au camp de concentration de Ravensbrück, 1942-1945 », les Archives départementales du Nord invitent quatre historiens pour échanger autour des questions de la déportation féminine à Ravensbrück et des trois figures nordistes mises à l’honneur dans cette exposition.
•Mechtild Gilzmer, commissaire de l’exposition « Résistance-Répression-Déportation ».
•Monique Heddebaut, auteure de "Être juif dans le Nord et le Pas-de-Calais, 1939-1945" et "Des Tsiganes vers Auschwitz. Le convoi Z du 15 janvier 1944."
•Odile Louage, présidente de la délégation Nord des Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation.
•Pierre Outteryck, auteur de Martha Desrumaux. "Une femme du Nord, ouvrière, syndicaliste, déportée, féministe".
Avec les témoignages d’Albert Brenner et Georges Waysand, respectivement neveu et enfant de déportées à Ravensbrück.
Réservations par téléphone au 03 59 73 06 00📞 ou par mail à archivedep@lenord.fr📧
Adresse : 22 rue Saint-Bernard, Lille 🗺
Archives départementales du Nord 20/05/2024, 07:00
🚢⛵️[Plan de Dunkerque aux Archives]⛵️🚢
Un port, un chenal, une citadelle. Des bassins, des criques, des canaux, des forts et des dates de construction. Découvrez la structure de Dunkerque entre 1662 et 1713.
Nous sommes en 1662, la ville est alors anglaise, propriété du roi Charles II.
L’Angleterre manque alors de liquidité et après d’âpres négociations, elle revend Dunkerque aux Français.
En tout, Louis XIV sort cinq millions de livres du trésor pour racheter la ville à son cousin.
Dès lors, le Roi-Soleil demande à l’architecte militaire Sébastien Le Presle de Vauban de fortifier la ville et de développer son port. Dunkerque devient ainsi une des places de guerre les plus puissantes du royaume.
Cinquante années passent et en 1713, la signature du traité de paix d’Utrecht, signé entre l’Angleterre et la France, a raison de la ville de Dunkerque.
En effet, l'article 9 de ce traité stipule que les fortifications de Dunkerque doivent être rasées et le port comblé, le tout dans un délai de cinq mois, et ce, aux dépens du roi de France.
Ce plan, coté 50 Fi 2700, nous montre l’ampleur du port avant les destructions de 1713.
Archives départementales du Nord 16/05/2024, 07:00
[Pépite universitaire des Archives]
Nous sommes en 1560 et le pape Pie IV accorde à la ville de Douai la possibilité d’ériger sa propre Université.
Un droit qui est rédigé dans ce « privilège de confirmation », un parchemin décoré de grandes lettres ornées et muni d’une bulle de plomb pontificale sur lacs de soie.
Il faudra attendre deux ans pour que des bâtiments soient aménagés et qu’un mode d’organisation soit acté. Il s’agit alors d’un règlement de police pour les étudiants afin d’éviter les désordres et les querelles dans la ville.
Au fil des décennies voire des siècles, différentes chaires y sont accueillies comme les Facultés de Théologie, de Droit canon et Droit civil, de Médecine, des Arts.
La Révolution et les guerres européennes auront raison de l’Université qui est démantelée progressivement et définitivement fermée en 1795.
=> AD59, 1 D 3
👍Bon à savoir : Un privilège de confirmation est une charte « qui a pour objet la concession ou la confirmation de faveurs, de prérogatives, de droits » (définition tirée du « Manuel de diplomatique » d’Arthur Giry).
📚Si vous souhaitez des précisions sur ce document ou sur l’histoire de l’ancienne université de Douai, des ouvrages sont disponibles dans la bibliothèque des Archives départementales du Nord :
- « L’Université de Douai, 1560-1790 » avec un article de Pierre Pietresson de Saint-Aubin, directeur des Archives du Nord de 1930 à 1965. (AD59, BH 16069).
- « L’Université de Douai dans la tourmente (1635-1765) » de Gilbert Dehon (AD59, BH 21524).
Archives départementales du Nord 14/05/2024, 07:00
[Exposition aux Archives]
Infirmière, religieuse, agente secret, ouvrière, ethnographe … Elles sont Françaises, Polonaises, juives, tziganes, communistes…
Elles sont trente à représenter le destin des 7 000 femmes déportées de France au camp de concentration de Ravensbrück pendant la Deuxième Guerre mondiale.
À partir de photos, de dessins, de témoignages, l’exposition raconte les luttes et la survie, la résistance et la vie dans un camp de concentration, les amitiés qui se nouent et les familles de substitution qui protègent.
Parmi ces portraits, trois femmes du Nord sont présentées : Lilli Keller-Rosenberg, juive et déportée à 11 ans ; Joséphine Lagrène, adolescente et déportée à 14 ans ; Martha Desrumaux, ouvrière et résistante.
Une exposition à découvrir absolument.
Jusqu'au vendredi 7 juin 2024, entrée libre et gratuite
Archives départementales du Nord, 22 rue Saint-Bernard à Lille
Plus d’informations : https://archivesdepartementales.lenord.fr/page/exposition-resistance-repression-deportation-femmes-de-france-au-camp-de-concentration-de-ravensbruck-1942-1945-
Archives départementales du Nord 13/05/2024, 06:45
📚[Archives en livre]📚
Regards d’artistes, d’écrivains, de scientifiques et d’archivistes … retrouvez tous les ouvrages édités par les Archives départementales du Nord sur le site internet.
👍Le lien vers les publications : https://archivesdepartementales.lenord.fr/page/publications
Archives départementales du Nord 09/05/2024, 07:00
😀[Mot d’absence des Archives]😀
En ce jeudi de l’Ascension, jour férié français, nul besoin de devenir faussaire et d’utiliser ce congé militaire d’un autre temps … pour vous éviter un désagrément.
De toute façon, il vous eut fallu avoir 23 ans, mesurer cinq pieds deux pouces soit environ 1 mètre 80, avoir les cheveux châtains bruns, un visage rond, un nez bien fait et des yeux bruns aux sourcils épais.
Nous sommes le neuvième jour du mois de mai 1738 et c’est aujourd’hui que Jean-Pierre Joseph Frenet, natif de Lille obtient un congé militaire, plus précisément « un congé absolu pour se retirer où bon lui semble en France. »
Espérons que le soldat a pu en profiter pleinement.
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