📜« Nous appellerons votre attention sur la légèreté de ces armes, sur le fini de leur exécution pour laquelle nous avons crée un outillage spécial, et enfin la qualité des matières employées ».

Voilà une réclame qui vante la fabrication de fusils scolaires, d’articles d’escrime et d’armes blanches des entreprises Nicolas et Génique. Nous sommes dans les années 1880 quand le sport à l’école avait pour vocation la préparation des jeunes garçons à la guerre. Savoir armer et tenir un fusil, marcher au pas et être agile sont autant d’exercices militaires proposés dans les cours de gymnastique d’alors. L’objectif : prendre la revanche sur les Prussiens victorieux lors de la guerre de 1870-1871.

Une publicité qui transforme des écoliers en enfant-soldat.

À découvrir sous la cote 2 T 1384, fonds des rectorats de Douai, puis de Lille en 1887.

🗓️ Cette semaine aux Archives : réservez votre place pour notre atelier "Parcours de soldats" et (re) découvrez l'exposition 𝘎𝘳𝘢𝘧𝘧 𝘦𝘵 𝘨𝘶𝘦𝘳𝘳𝘦 , prolongée jusqu'au 21 février !

😷 Vous avez froid ? Un rhume ? La grippe vous assaille ? Oubliez ces problèmes grâce aux remèdes contre les maux d’hiver ! Leurs vertus sont vantées dans les réclames publicitaires des Grand Écho du Nord du mois de décembre 1939.

Alors pour protéger votre corps du gel à venir, rien de tel que la thermo-cuirasse qui assure les bienfaits d’une chaleur constamment entretenue. « Je passe l’hiver sans rhume grâce à Fomitrol», nous dit dans un sourire un homme âgé. Autre médicament : « l’Onozil », un inhalateur de poche du dernier vous permettra d’ « Éviter les rhumes de cerveau, leurs conséquences et leur complication ».

Malheureusement, ces remèdes d’un autre temps sont désormais introuvables. Pour faire face aux microbes, il reste toujours les tisanes « thym-miel » à déguster sous la couette... 🍵

=> ADN, J 257-258

✒️Voilà une planche singulière du 19e siècle. Les amateurs de faïences et de porcelaines l’utilisent pour reconnaître les objets façonnés par les artisans de Saint-Amand-les-Eaux ou de Valenciennes.

Du bout d’un ébauchoir, le céramiste paraphe ses initiales comme une marque de fabrique, permettant ainsi de distinguer le potier d’un autre, la manufacture d’une autre.

Alors qui sait ? En regardant sous vos vases, assiettes ou autres coquetiers, vous pourrez peut-être apercevoir une de ces signatures.

Un document créé par le docteur Alfred Lejeal (1830-1879), chirurgien de son état à l’Hôtel-Dieu de Valenciennes et aussi grand spécialiste de la faïence.

Une planche coté 93 J 90 et appartenant au fonds confié en 1982 par Geneviève Becquart, conservatrice du Musée de Saint-Amand.

👍Deux ouvrages de la bibliothèque des Archives du Nord peuvent apporter un éclairage sur les manufactures de faïences de Saint-Amand et Valenciennes :

- « L’industrie de la faïence dans l’arrondissement de Valenciennes » écrit par le docteur en droit Jean Carpentier et édité en 1920. Cet ouvrage propose un historique des industries, une explication des techniques de fabrication, un état des lieux des manufactures en l’année 1914 et une description de la vie des ouvriers dans et hors usine (cote : BH 7063).

- Le catalogue de l’exposition « Faïences amandinoises 1880-1914 qui a été présentée au Musée de Saint-Amand en 1980 (cote : BH 18313).

Amateurs de marche à pied, combien de pavés à gravir de Montigny (-en-Ostrevent) à fort d’Escarpe (Waziers) en 1783 ?

Pour le savoir, Maître Caron, arpenteur juré à Douai, compte en verges le métrage allant d’un endroit à un autre.

Alors à votre avis, combien font les 1544 verges estimées pour parcourir le chemin ?

Pour le savoir, plongeons nous dans « Le manuel du système métrique » de PL Lionet publié en 1820 et coté BH 789 aux Archives du Nord.

À la page 69, se trouve le tableau de conversion de la verge de Lille, unité de mesure de longueur utilisée alors aux alentours. Il nous y est indiqué qu’une verge lilloise mesure environ 2,97 m.

En 1783, de Montigny à Fort d’Escarpe, il fallait donc parcourir 4 585 mètres ( = 2,97 X 1544).

Quoiqu’il en soit, nous pouvons remarquer la générosité des couleurs utilisées par l’arpenteur pour réaliser le zonage du parcours et découvrir les noms des chemins d’alors.

=> Un document à découvrir sous la cote ADN, 53 Fi 211.

🪖 L'Histoire prend vie aux Archives départementales du Nord.
Pendant les vacances d’hiver, les Archives proposent aux visiteurs un atelier permettant de retracer l'histoire d'un soldat ou d'un résistant des Première et Deuxième Guerres mondiales.

Après une visite commentée de l'exposition "Graff et Guerre", vous apprendrez à réaliser des recherches dans les documents d'archives pour retracer un parcours de vie à partir d'un acte de naissance, d'une fiche matricule de soldat ou d'un dossier de demande de carte d'ancien combattant.

🗓️Lundi 10 et 17 février de 10h30 à 12h.
🗓️ Mercredi 12 et 19 février de 14h à 15h30.
💠 À partir de 11 ans, présence d’un adulte obligatoire pour les mineurs.
👍Gratuit, sur réservation (dans la limite des places disponibles).

🏠Archives départementales du Nord, 22 rue Saint-Bernard, Lille
☎️ 03 59 73 06 00
📧[email protected]